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Catégorie : La mort
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Sournoisement tu t’es laissé chevauché par mon enfant.

Vous avez filé aussi vite que le vent.

Mon fils grisé par la vitesse.

Pris par une grande ivresse.

 

Fier d’être sur cet engin.

Avale la route sans fin.

Comme s’il était à la tête d’une farandole.

Puis dans une chicane perd le contrôle.

 

Il finit sa course contre un poteau.

Ejecté, il se brise le dos.

Il bafouille quelques mots à l’oreille du pompier.

Avant de s’en aller.

 

Oh ! Quade.

Maudit Quade.

Le jour où tu as été créé.

Tes concepteurs n’ont pas de quoi pavoiser.

 

Tu as mis une famille dans le malheur.

Qui sans cesse le pleure.

Quade si je pouvais retourner contre toi cette souffrance.

Mais cela est vain car tu n’as aucune âme et conscience.

 

Ma petite fille effondrée par le manque de son frère.

Le recherche en vain dans toutes ses prières.

Sa maman et moi inconsolables.     

Nos yeux  sont souvent mouillés de larmes.

 

Je suis juge de ton horrible méfait.

Te condamne à être démonté et brûlé.

Je m’adresse à tous ces inventeurs.

« Réfléchissez à deux fois sur ces engins de malheurs …

 

A tous les jeunes en mal de sensation.

Ne touchez pas à cet engin sous le coup d’une pulsion.

Car la mort vous guette au bout du tournant.

Mais repoussez-le ! il est vil bien qu’attrayant 

 

Bernard Perez

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