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Un début d’automne ébahi

Me trouve allongée sur l’herbes tendre

J’observe patiemment dans le ciel infini

Une suite nuageuse qui fuit à comprendre

Selon la forme de ces cumulus blancs

Un cirque entier d’animaux terrestres

Se dessine . Mon imagination s’en éprends

Puis met en scène une vérité équestre

Un défilé de petits lapins sautillants

S’emmêle et donne liberté a une curieuse tortue

L’ancêtre se met en boule et régurgite un faon

Qui se déforme sous la forme d’un chapeau pointu

Les nues se gonflent comme blancs en neige

Un léger vent les agace dans une danse étrange

Le Roi soleil éclaire un surprenant florilège

Qui s’envole sous le souffle doux d’un rang d’anges

Deux écureuils chahutent détournent , mon obsevation

Deux petits choses rousses coinçant de leurs adroites pattes

Des pommes de pins , et s’enfuient vers les frondaisons

Remplissant le creux d’un arbre , chargent en hâte

Les feuilles au tons chauds valsent dans l’air

Des blouses platanierès jonchent mon périmètre

Je les r ramasse formant un bouquet or-rouge vert

En leçon séchées pour les écoliers et leur maître

Dans un relaxant soupir , je me lèvé

Tiens ! Le ciel se vêt d’un bleu cérémonieux

Il se pare d’oreillers blancs , qui s’élèvent

Traînant un voile laiteux , qui flatte mes yeux

Un bruit buissonneux , alerte mes pensées

Je me retourne . Un collier de marcassins , une laie

Traversent la colline , le groin furetant , affamés

Doucement , le visage dans les mains , mon souffle est discret

Les voilà partis , trottinant vers une chasse

Sont-ils assez naïfs pour pérégriner

Là bas , les braconniers font main basse

Sur le gibier qui vit dan les bois piégés

Toujours dans mon cœur coin vert pomme

Seule , je règne dans la profonde clairière

Des passereaux me dépassent plus loin vers les chaumes

Un nuage farouche grossit dans l’air

Mon regard achète un automne

Une douce béatitude me confond dans la saison

La faune et la flore me désarçonne

La vie a le goût du miel que savoure les bourdons .

Marie Carmen Bonot.

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