Que le petit vin mesquin des amphores évite
Naquirent deux êtres dans le plus grand secret
Sous le regard fragile de la lupa protectrice
Les êtres tètent et n'aspirent qu'à la mamelle sage
De leur louve et à la liqueur du jeune âge
Et c'est à l'ombre fraiche des vignes sauvages
Que les bouches de carpe, en "O" indécents
Rêvent aux excès de tous les Bacchus en âge
D'imiter les désirs gourmands des plus grands
Les êtres se déchirent , ou se libèrent , et pensent alors
Au Bacchanales des coeurs , comme un trésor
Viennent alors les cornes , d'abondance honteuse,
Qui s'accompagnent du rire hilare des satyres
Ceux qui chavirent devant les formes houleuses
Et qui vous entraînent dans leurs navires
Les êtres séduits par l'érotisme amer des hypocras
Ont oublié que la picrate de guerre laisse des traces