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Quelles sont ces pulsions inanimées qui rongent !
Elles envahissent... Lentement... Gravées de songes...
Quelles sont-elles, ces forces martyrisantes et vides !
Elles s'immiscent, avilissantes, droit au putride...


Comment ces choses qui n'existent et vivent sans corps
Arrivent sournoisement à prendre contrôle des heures,
Terrassent et brisent cent coeurs, condamnent leur labeur,
Comme un voile de soie qui fustigerait des tonnes d'or !


Tout entier dévoré par cette vermine qui plombe;
A se battre sans cesse contre des monstres sans cornes,
A lacérer les trames d'une escale sans bornes :
Les sens perdent l'un après l'autre, jusqu'à l'autre tombent !


Chaque souffrance entraîne une souffrance plus forte !
Elle feinte et esquive pour en mieux surgir encore !
Assez... le gris brûle à se condamner à mort,
Assez... arrière... le rouge m'accule, la paix exhorte...