Te souviens-tu
Te souviens-tu, ma camarade,
De comment nous sommes devenue inséparable ?
De mon arrivée dans la vallée ?
Du premier regard que nous avions échangé ?
Des jours pas si lointains,
Où nous parlions de tout et de rien ?
Te souviens-tu, mon amie
De nos premières boum et autres sortie ?
Des deux adolescentes que nous étions,
Rêvant dans le noir,
En chuchotant le nom de quelques garçons ?
De nos discussions, pleines d’espoir ?
De nos éclats de rire si tard le soir
Qu’à chaque fois, ils incitaient ton père,
A nous menacer pour nous faire taire ?
Si j’évoque aujourd’hui son souvenir,
Ce n’est pas pour te faire souffrir !
Loin de moi l’idée de te voir pleurer.
Mais seulement pour t’assurer,
Qu’il est toujours présent,
Dans nos souvenirs d’enfant,
Ce qui le rend moins absent
Pour célébrer avec nous cet instant.
Souviens-toi, mon amie,
Que malgré tout la vie te sourit !
Quarante ans
C’est un commencement
Une vie qui continue à s’inventer
Auprès des êtres aimés
Et avec qui on a encore tant à partager !
Souviens-toi, mon amie
Que malgré tout la vie te sourit.