Le jardinier ami des arbres et des fleurs.

Aux multiples senteurs.

Les abeilles et papillons viennent butiner.

Ton nectar au goût sucré.

Le chant des oiseaux est en harmonie.

Dans leur sifflement amoureux à l’infini.

Les prairies étalent leurs somptueuses.

Palettes de multiples couleurs chaleureuses.

Les forêts denses et épaisses.

Refuge des animaux en détresses.

Les grands arbres qui s’élancent au firmament.

Vont gratter le ventre des nuages blancs.

Les fleuves qui ont leurs sources.

Dans les montagnes aux multiples ressources.

Ont pour locataires.

De grands et vieux poissons solitaires.

Les mers tantôt calmes ou tumultueuses.

Gardent dans leurs entrailles des galions majestueux.

Les baigneurs sur les plages.

Sont bercés par des vagues sages.

Les montagnes surplombent avec orgueil.

Le reste du monde qui se prosterne à leurs seuil.

Elles sont impitoyables.

Envers les inconscients qui tentent le diable.

Pauvre nature tu as un prédateur irresponsable.

Il tue, souille et casse cela est intolérable.

Mais toi comme une bonne mère.

Reste là sans te rebeller et laisse faire.

Nature quand sous la souffrance tu te réveilleras.

Les dégâts seront irréversibles et tu te dégraderas.

Alors viendra pour nous une descente aux enfers.

Nous payerons notre intolérance chère.

Bernard Perez.