LA PETITE SIRENE
Dans l’accalmie
D’une tempête furieuse
Sous un ciel céruléen
Dans les larmes pures
D’un océan bleu
Je devine la présence
D’une petite sirène
Qui nage
Dans un sourire magique et majestueux
Elle s’appelle Nora
Et elle se décline
Comme un printemps
Fier et innocent
Et elle me montre
Son appétit pour la vie
Me confiant
Aimer être décrite
Dans sa nage vers l’infini
Dans un rendez-vous marquant avec le hasard
Sur une mer palpitante et enivrante
Une petite sirène
Dans l’art de son crawl
Puissant et décidé
Brasse soudain une rencontre
Avec un poète ébahi
Par l’éclat de sa beauté qui dit :
Je suis une extase qui s’épanouit
Et dans la démence de son départ
Elle disparaît dans un rêve évanoui
dimanche 2 novembre 2008