Monsieur James Cameron
Vous êtes un avatar
Envoyé en éclaireur
Par le songe démocratique de tout un peuple
Qui veut résider dans un monde meilleur
Je suis Monsieur Bruno Morello
Camouflé en travailleur handicapé
Poète qui fait l’unanimité
Dans le centre ville de Roubaix
En osmose avec d’autres initiés de la vie
Et qui peut être Lonesomemao
Avatar d’une cité rageuse qui tient absolument
A être un marxiste de vos temps spatiaux
Monsieur James Cameron
Je prends note
Vous êtes une Amérique qui se suicide
Pour renaître de ses cendres
En Phoenix ardent et géant
Qui annonce dans un supplice dépassé
Régi par un tonnerre de jovialité
Un jaillissement tant souhaité
Comme la gageure de votre film éblouissant
Qui tue les élites de l’argent
Monsieur James Cameron
Grâce à votre art d’humaniste acharné
Je dois vous le confesser
Vous me faites délirer
Est-ce l’Amérique
Qui s’apprête à aller là-haut et si loin
Ou cette même Amérique
Qui doit accueillir
Des amis étranges
Qui viennent de là-haut et de si loin ?
Monsieur James Cameron
Un jour , je devrai léguer
La science mystérieuse de mon feu secret
Une bonne, une trop bonne Amérique
Après l’avoir étudiée
La transmettra à son tour
Dans un combat qui sera toujours dingue et insensé
Comme cet hommage délibéré
D’un bon primitif roubaisien
Qui poésie oblige
A réussi victorieux à faire passer
Un message d’amour
A un bon primitif américain
Lundi 4 janvier 10