J’AIME LA NUIT
J’aime la nuit
Quand elle se déshabille
C’est toujours une femme qui s’ennuie
Et qui lave un cœur meurtri
Dans une frigide mélancolie
J’aime la nuit
Quand elle me vêt
C’est souvent une extase solitaire
Qui se balance dans le dessein intimiste
D’une idylle pâmée
Perdue dans un lourd arbitraire
J’aime la nuit
Quand elle me pénètre
Comme cet astre féminin
Qui dévoile sa timide nudité
A la fierté si sombre
De mes tendres témérités
Samedi 13 novembre 2009