Deux corps, des courbes harmonieuses et esthétiques
Mettant à mal ces équations mathématiques
Douceur pigmentée, caresses symphoniques
Ces corps se fondent dans cet instant magique
Mes sens abrutissent mon cerveau de signaux
Nous ne faisons plus qu’un, sans jeux de mots
Alternance bigarrée, création d’un nouveau joyau
Scène immortalisée, jouissance exquise d’hétéros
Peur panique de ne pas être moi, émotion ultime
Bâton rompu, dureté perdue, peur de l’abîme
Scène apocalyptique d’un sexe mou, à quoi ça rime
De cet acte suprême il n’y a plus que mime
Caresses sans pudeur, caresses avec douceur
L’objet convoité reprend de sa raideur
Ne loupons pas le train et soyons à l’heure
Pénétrons ce tunnel sans aucune peur
Le futur nous apparaît sans anicroche et serein
L’ascenseur monte, sixième encore un coup de rein
Nous arrivons au septième, une demi-heure mine de rien
Quel beau feu d’artifice, je reviendrai demain
Corps soulagés, corps allongés, sensations étranges
Plaisir et malaise, envie de mourir, ça me dérange
Conserver ce souvenir, je ne veux plus d’échange
Je me rappelle ce temps ou j’étais encore un ange
Annankee