Dans un essaim de rêves murmurent les sanglots
Aux larmes de fiel qui flétrissent les flôts
En solitudes impures aux durs chagrins
Dans les âmes esseulées unies aux destins
Créatures blafardes illustrent la vaine tendresse
Au pardon amoureux qui mire de douces caresses
Dans l'étrange brume fatale de sa langueur
Au dévouement perfide du crépuscule des coeurs
Sur le dos satiné de l'amour grand et onduleux
D'une singulière touche, aux jardins vertueux
Le sablier du temps au métal taciturne
Jaillit dans les désirs âpres et nocturnes
Quand les blessures, aux lèvres fièvreuses
Du nectar vermeil à l'aube peureuse
Le crépuscule des coeurs prodigue la braise
Dans les entrailles de tourments qui s'apaisent
Sur les étoffes lamées de l'amour en offrande
Comme des jardins, au moisson de lavande
Dans la nuit languissante de baisers divins
A l'intime paresse de tristes chagrins