Mon père, mon visage.
Un seul instant Dans sa vie
Il m'est apparu
Comme mis à nu !
La vie y avait buriné de larges sillons
Comme tracé au crayon !
Qui témoignaient
Des années passées !
A travaillé
essayer de survivre sur cette terre
A se battre !
A nous sortir de la misère.
Mes yeux y ont découvert toute la beauté
De cet homme,
De cet humain, de mon père,
De ce frère !
Peut être mes yeux
Ne l'ont pas regardé !
Là où d'autres l'on fait.
Ma vision de cette peau vieillie
Par le temps
Avait l'apparence d'une vision lunaire
paysage dénudé de toute beauté
Deux yeux !
Deux cratères !
D'une vie a trimé.
Comme une sonde
Je me suis introduit
Au plus profond de lui-même
j'y ai découvert un cœur
Le sien !
J'ai fermé les yeux,
Une seconde
Cela a suffit,
Pour me faire réaliser !
Qu'il me manquait
Que ce visage, serait le mien !
Dans très peu de temps.
L'exclamation !
Qu'il avait poussée près de moi
Lors de son trépas
M'a fait comprendre combien
Doucement la vie s'éloignait de moi
Combien d'années me restent-ils ?
Avant de prendre moi aussi ce visage
De susciter aussi la même expression ?
Dieu seul le sait dit' on !
Qui se poseras la même question. ?
Probablement mon enfant !
Et les siens
Et tous ces frères qui sont les miens.