En ce jour de printemps tous les oiseaux
Quand brille au-dessus de leur tête le soleil
Volettent en quête d’un jumeau point pareil
Dans les cimes et au pied du ruisseau
Il se rencontre et comme deux jouvenceaux
S’ébattent de leurs ailes, ils s’émerveillent
Que leurs amours à nulles autres pareilles
S’étreignent dans les spasmes et soubresauts
Envolée lyrique de ces deux tourtereaux
Pour un bonheur qui n’a pas de limite
Au-dessus de la terre et des eaux
Aux combles de l’amour ils délimitent
Le terrain de jeux pour le petit nouveau
Qui aura à sa guise la pitance qu’il mérite