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Catégorie : Nature
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Mes bien chères sœurs,


Ceci est ma première lettre,

Et certainement aussi la dernière.

Je suis condamnée.

Par ces mots, je vous délivre mes dernières volontés.

Je sais que vous m'avez pendant longtemps enviée.

Moi qui parmi toutes, ait eut cette étrange capacité:

Celle de voir la vie s'épanouir en mon sein.

Sans malice et de loin,

Vous avez été les spectatrices privilégiées,

De l'essor de ce mal qui peu à peu m'a rongé.

Bien sûr, quand tout a commencé,

Mon orgueil s'est gonflé de cette particularité,

Qui me rendait unique dans tout l'univers,

Moi qui porte le nom de Terre.

Je n'ai pas voulu voir la menace,

Que représentait l'évolution de cette race.

A vrai dire, ma jeunesse fût insouciante, voir sereine,

Tant que la vie de mes parasites fut manichéenne.

Tant qu'elle put se résumer à manger ou être manger.

J'ignore quand tout à échappé au contrôle que je croyais posséder.

C'est avec légèreté et inconscience que j'ai traité,

Les premiers symptômes qui auraient dû m'alerter!

Ce mal a un nom, Humanité!

Il m'a rongé pour éliminer tout ce qui faisait ma beauté: la diversité.

Il a établis son emprise sur mon être,

Et tout ce qui s'y oppose doit disparaitre!

Y compris parmi eux, ceux qui croyaient en la force de ma nature,

Tribus Peau-rouges, peuples sauvages, mémoire des anciens âges,

Les autres font tout pour les exclure!

Ils doivent tous regagner le rang et se montrer sage:

Consommer en homme civilisé!


Mes sœurs, vous qui me jalousiez,

Pour moi, il est trop tard.

Et ce même si le mal qui me parasite commence à comprendre,

La lassitude de mon organisme qui n'en peu plus de se défendre.

C'est sans espoir....


Enfin...

Pas tout a fait.

Il me reste celui de croire

Qu'aucune d'entre vous n'abritera cette atrocité.



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