L'EPHEMERE
Sans fil, aussi libre
Qu’un pigeon voyageur
Pour un amour vibre
Exaltant le désir
Autant que Cyrano
A pu le discourir
Par la beauté du mot.
A Tienne ou Dinant
Qu’importe le paysage
Butinant, piétinant
Les fleurs en son passage.
Peu de temps, qu’à cette heure
Au dessein de l’amour
Il prend toute sa valeur
En cet unique jour.
Très vite, il s’adonne
A la valse du corps,
L’étreinte résonne
Au triste son de la mort.