Désert crépusculaire, pluie d'étoiles filantes,
Orbes luisants et clairs, et foudres grondantes.
Déchaînés sont les astres de notre fortune
Et vains sont les mots qui de toutes ne font qu'une.
Au-loin vrombit la tempête du temps passé,
Son vent disperse encore mes maintes pensées.
Le sable tournoie, forme des calligraphies.
Les noms de nos aïeux et de nos chers amis
Tournent, et roulent, et s'agitent, et finissent mourant.
Les grains croulent et s'affaissent sous le poids du temps.
Au-loin un Cri abat tout espoir... Le Néant.
Tout ne devient qu'un, et l'unique ne devient rien.