Il incite à la paresse .
Il faut être bien fou
Pour refuser la roue .
ÂCelle du destin pas clair
Qui nous frappe dans la chair
Et éloigne du beau rivage
Comme un instable mirage .
ÂProfiter des instants
Et des sourires béants
Loin , loin de l’horizon
Des battements de papillons.
Ils changent le monde
Et les corps fondent
Sous le rouge soleil
Ils Parlent les merveilles.
ÂC’est ainsi que sous l’eau
Des arbres très beaux
Remplissent le sable
D’un tapis aimable .
ÂD’étranges poissons bleus
Regardent le merveilleux
Au travers les branches noires ,
Des souches du gentil soir .
ÂCrépuscule et soleil de nuit
Bruissent et débordent de vie .
Regardez les étoiles !
C’est un si joli voile .
ÂEt la roue du destin
Continue sur le chemin
A tracer l’existence
Des être qui pensent.
ÂLe rayon est jaune citron
Il est de cette façon .
Il brûle aussi , indifférent
Tous les espoirs d’enfants .
ÂEt la roue nous écrase
Intelligents ou nazes .
Petites gens et fourmis ,
Il reste la mélancolie.
  ÂJe regarde souvent les poissons bleus .
Qui plissent sans cessent les yeux
Devant la lumière du soir
Pour découvrir et voir .
ÂProfitez des instants !
Et des sourires béants
Loin , loin , loin  de l’horizon
La roue entraîne dans ses rayons .