C’était au croisement des Champs Elysées
et de Saint Germain, sur une place de carmin.
Le ciel se figeait entre la nuit et le matin,
Et le vent s’était doucement alizé…
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Elle courait perdue, ses talons virevoltaient ! Élancé,
Un manège arrosé d’une rousse fantaisie se mit à danser !
Se balançait aussi une Lune des plus belles douceurs, rosée...
Un vent de Seine dégageait sa nuque, doucement arrosée…
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Elle est passée là - au milieu - créant le tumulte et m’évade… Médusé…
Ses yeux frêles et purs, fraîcheur glacée de jade… délicatement posée.
Des fleurs de lys jaillissent de son dos sous mon regard abreuvé !
Elle était là . Délice Figé. Celle que j’attendais : floue souvenir rêvé.
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Phare à paupière, une esquisse subtile de sa candeur,
Phare à joue, ambassadrice habile de frêles blancheurs,
Farandole, sa valse délicieuse mais restée immobile,
Pharaone, de sa majestueuse inertie… Elle en était volubile…
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A attendre, mes mains lentement se halaient, ensoleillées,
A regarder, mes yeux doucement se huilaient, émerveillés,
Agir… Me rapprocher... Entendre son souffle… Découvrir…
« Bonsoir…» … Un rêve allait bientôt naître ou mourir…
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A une inconnue..
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Commentaires
tres agreable a lire
Oui, le Phare est là 4 fois pour appuyer ce qu’elle fait sur lui, (il y aussi un mystère intime dans ces mots, non dévoilé) une projection, oui : son visage l’illumine (Phare à paupière) et exalte ses émotions (Phare à joue)… La voix passive dans l‘ensemble du texte (médusé, posée) appuis cette chose subit et décrivent tous les mouvement qui n’en sont pas. Comme quand on regarde un phare, on ne peut rien faire, qu’observer, il est loin mais nous illumine.
Oui ces joues – à lui - rougissent d’émotions
Mais surtout le Phare est de pierre, une statue : « sa valse délicieuse mais restée immobile » et les émotions et le mouvement est donné par celui qui observe (« Des fleurs de lys jaillissent de son dos sous mon regard abreuvé ! »)
Cependant, apprendre que tu arpentes les rues de la capitale de long en large et en travers me met un coup ! Cela me ferait plaisir de te le rendre et de t'en payer un ! ok ?
J'ai bien aimé ce rêve qui est mort avant d'avoir commencé.
ps. en tant que Taxi parisien, si tu me trouves le croisement Champs Elysées/St Germain, je te paie un café aux Deux Magots
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